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Boubam et le tamtam
Mise à jour:13-12-15 Association:Peuples Solidaires

Article signé Rozenn Calvar, membre du groupe local Peuples Solidaires Hautes-Alpes

 

« Nous voulons un développement solidaire de tous les peuples pour construire un monde où les droits fondamentaux sont universellement respectés » (Statuts de Peuples Solidaires, Article 1er). Parmi ces droits fondamentaux, il y a celui des enfants à accéder aux savoirs. C’est pour cela que Peuples Solidaires Hautes Alpes soutient une petite bibliothèque dans le village de Goumcé, au Burkina-Faso.

La curiosité des enfants est naturelle, il n’y a pas grand-chose à faire si ce n’est de la stimuler. Que les livres, symboles de l’école, s’immiscent dans leur terrain de jeux. Le bibliothécaire, Aziz, tente donc de réaliser cette incursion en apportant, une fois par semaine durant la pause-déjeuner, quelques livres dans la cour des écoles avoisinantes.

« Mais qu’est-ce qu’une bibliothèque ? » C’est la question que pose l’enseignant lorsqu’Aziz vient pour la première fois dans une école pour présenter la bibliothèque, pour les informer que c’est un lieu ouvert à tous. « Est-ce un endroit où il y a des bonbons ? » demande l’enseignant, non c’est mieux que ça, c’est un lieu où il y a beaucoup de documents, des albums avec de belles images, des romans, des contes, des dictionnaires, … explique Aziz devant les enfants ébahis, qui cherchent encore le sens de tous ces nouveaux mots en français.

Des livres simplement pour regarder les images, pour s’amuser mais aussi bien sûr pour aider aux devoirs demandés à l’école. Pour le plaisir d’entendre un conte en mooré lu par Aziz, de raconter à son tour une histoire en français, de feuilleter tout simplement à son tour le livre proposé, à son rythme.

Lors des premières visites dans la cour de l’école, les enfants s’approchent tout en gardant une distance, n’osent pas toucher aux livres, restant simplement dans l’attente d’écouter l’histoire racontée par le bibliothécaire ou par les plus grands et les plus téméraires (mais surtout les meilleurs lecteurs). Et puis, au fur et à mesure des semaines, une relation de confiance s’instaure, les enfants acceptent le livre lorsqu’on le leur tend et vont s’assoir avec quelques camarades pour le regarder calmement. Ils ne demandent plus systématiquement une lecture, préférant se raconter leur propre histoire.

Leur livre préféré reste « Boubam et le tamtam ». Parce que pour toucher les enfants comme les grands, il faut commencer par parler le même langage, nous mettons un point d’honneur à enrichir cette bibliothèque avec des livres et des romans africains.

Le pari semble réussi, les enfants lisent des contes et posent des questions : « Les dragons, est-ce que c’est vrai ? », « et ça, ce sont des maisons ? » demande une petite fille en montrant des immeubles dans un atlas. Dans la bibliothèque, il y a aussi un livre qui raconte l’histoire d’un enfant qui voyage grâce à son livre. Nous aimons croire qu’eux aussi voyagent grâce aux livres. Parce que pour construire un monde où les droits de tous sont respectés, stimuler l’imagination des enfants, cultiver leur ouverture d’esprit naturelle, est une priorité !

http://www.peuples-solidaires.org/2015/12/boubam-et-le-tamtam 
bilan et perspectves
Mise à jour:13-12-15 Association:Peuples Solidaires

En 2015 l’Association Peuples Solidaires Hautes Alpes,  amplifie sa priorité d’action sur le développement durable au Burkina. Elle continue aussi dans les secteurs qui lui semblent essentiels : santé, éducation et développement des activités féminines. Le partenariat de Peuples Solidaires Hautes Alpes avec la commune de Doulougou se poursuit au profit des populations des villages dans cette  province du Bazéga. Le nouveau partenariat dans le domaine du riz étuvé avec le groupement féminin de Tanwalbougou (Fada N’Gourma)  continue  aidé par l’association TinTua. En France, la Semaine de la Solidarité (SSI) avec ses actions en faveur des scolaires,et nos différents stands d’artisanat d’art du Burkina intéresse un public varié .

La mission 2015 avec Francine  et Claude S, a permis ,de faire un point nécessaire sur les actions réalisées ,en cours,  et mis des jalons pour de futures réalisations.
.Rozenn Calvar nouvelle adhérente  étant pour 2 ans à Kombissiri à étudié un projet d’amélioration de nutrition et aide aussi grandement à notre action sur place, dans le domaine de l’assainissement.
La mission de cette année en plus du temps consacré aux 2 tâches habituelles, artisanat et parrainages, bien pris en main sur place  par Francine ,  s’est attachée à pouvoir clôturer définitivement les 2 premières tranches des 170 latrines pour 2500 personnes ,

cette mission 2015 à permis aussi  de faire un point sur les autres équipements déjà installés par Pso05 au cours des années précédentes : bâtiments de l’école maintenant normalisée à 6 classes (2 classes attribuées provisoirement à 160 élèves!!! de 6e), forages (adhésions aux AUE envisagées), éclairage solaire (un point à été demandé à l’entreprise Kinda), moteur du moulin,(reprise en main complète par un meunier professionnel envisagé par le groupement féminin celui ci ne tient plus à s’occuper de ce moulin qui leur pose des problèmes d’entretien. Atelier couture (stage prévu avec Issaka Nana), fours économiseurs de bois , bibliothèque.

– Bibliothèque de Goumcé : elle s’est enrichie avec les livres apportés par la mission, de roman africains et annales bepc achetés sur place elle est bien tenue par Aziz (bénévole),qui gère  plus de 500 livres, bd ,encyclopédies etc .Elle est appréciée des ses adhérents et utilisateurs,mais les adhésions restent insuffisantes  et sont à développer . En 2015 Rozenn a commencé avec Aziz une action  envers les jeunes enfants .

– L’Ecole de Goumcé est maintenant  « normalisé » à 6 classes grâce a un appui financier de Pso05 auprès des parents d’élèves de l’établissement qui devait contribuer à sa agrandissement . Son directeur, Mr Léon Bonkongou a prévu un voyage scolaire en fin  année scolaire.Un apport financier a permis aux élèves d’affronter la pèriode difficile de la soudure (entre 2 récoltes) Une construction d’urinoir à été programmée. Aziz Nana aide au suivi sur place des parrainages des collégiens et lycéens. Vous pouvez prendre tous les renseignements auprès chantaldegez@orange.fr. Le centre d’alphabétisation  Jules Kafando, éclairé en solaire, sert toujours de salle d’étude pour les collégiens. Les collégiennes et les enfants doivent étudier chez eux. Une action sera développée en 2015 pour diffuser  plus largement les lampes solaires garantie 2 ans par l’association SNV.

– CSPS de Gana : PSo-05 continu à l’aider en lui apportant : vêtements pour nouveaux nés, materiel médical…..

– Assainissement : le bilan sur place des 2 tranches de 170 toilettes sèches Écosan a été fait par Rozenn  est globalement  positif  sur les plans :

-sanitaire, confirmé par une réunion féminine locale en présence de Rozenn et Francine .Le confort des femmes s’est aussi grandement amélioré.

-agricole avec des essais réussis par les agriculteurs bénéficiaires  et la constatation d’augmentation des rendements agricoles par l’apport des intrants Écosan,mais reste à amèliorer

Pour mobiliser la population des champs test et communs sont prévu en 2015 avec des aires de stockages de bidons d’urine par hameau. Gérés par 2 animateurs sanitaires référents par quartier.

À l’étude, renforcement de l’entraide avec Koassanga où existe un développement économique et durable, plus solidaire basé sur les intrants Écosan.

– Étuvage du riz à Tanwalbougou: action menée grâce à l’apport financier de Jean Pierre et ses amis complété par Pso05. La réussite continue à être  pleine de promesses pour les bénéficiaires et pour les initiateurs, grâce au total engagement de l’association Tintua. Cette action  permet aux femmes une activité faiblement rémunératrice, mais aussi d’avoir un riz de meilleure qualité nutritive et d’utiliser les sous-produits de ce riz paddy. Il y a eu une formation du groupement des femmes de Doulougou pour développer cette activité qui pour elle est pour l’instant seulement rémunératrice nous avons continué à aider ce groupement féminin lors de cette mission.

Succès aussi pour la SSI 2014 grâce à tous les amis bénévoles des associations embrunaises fédérées autour de Pso05 : au programme, une soirée musicale, théâtre forum, ciné-débats film .A eu lieu aussi cette année au profit de l’action Biogaz une «Soirée Brésilienne solidaire» toujours aussi conviviale grâce à Clémentine de « La grande Ferme » et de tous les bénévoles mobilisés. Nous continuons la coopération et le dialogue avec les associations amies :AETM et les autres ONG qui œuvrent au Burkina dans le 05, et ailleurs en France.

.Nous allons aider à mettre en place une organisation par hameau avec référent bénévole sur type de celle qui fonctionne dans le village de Koassanga et comptons sur une réelle prise en main par la population des actions aidées par Pso05


En savoir plus: Burkina Faso
Mise à jour:13-12-15 Association:Peuples Solidaires

En savoir plus: Burkina Faso



Autrefois appelé Haute Volta, le pays accède à l’indépendance le 05 août 1960, et sera rebaptisé Burkina Faso en 1984 avec l’avènement  de la Révolution.

Le nom « Burkina Faso » est une combinaison de deux langues du terroir.  » Burkina  » en langue nationale « mooré » (langue des Mossis) a pour signification « intègre ».  » Faso  » en langue nationale « dioula » (langue des Dioula) signifie « terre des pères’’,  « mère patrie ». Ce qui donne en définitive « Pays des Hommes Intègres »
Le Burkina Faso a une distinction particulière quant à l’appellation de ses habitants. En effet, ladite appellation ne suit pas les règles grammaticales. On dira « un Burkinabè  » ou  « une Burkinabè »

La devise: Unite-Progrès-Justice.

Le Burkina Faso est un pays enclavé d’une superficie de 274 000 km². Il fait frontière avec le Mali, le Niger, le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire.

La population du pays est proche de 17 millions d’habitants.
Les principales villes sont Ouagadougou (la capitale avec deux millions d’habitants),
Bobo-Dioulasso ,Koudougou , Ouahigouya  et Banfora.

La capitale politique du Burkina Faso est Ouagadougou. Le pays ne dispose d’aucun débouché sur la mer. La côte la plus proche est distante d’environ 500 km. Alors, privé d’accès maritime direct, le Burkina Faso, pour les besoins de ses importations et exportations utilise les ports de ses voisins méridionaux que sont : la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, le Ghana.

Situé dans la zone sahélienne, les conditions climatiques y sont défavorables, avec des répartitions pluviométriques insuffisantes et irrégulières entraînant des déficits céréaliers chroniques. Pourtant, l’économie du pays est basée essentiellement sur l’agriculture, si bien qu’il est classé parmi les plus pauvres de la planète par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

Doulougou est la commune qui reprend exactement le périmètre du département de Doulougou (décentralisation 2006) de la Province de Bazèga dans le Burkina Faso central. La commune a une population de 27990 habitants (2005) répartis en 35 villages rural d’environ 700 habitants chacun (ethnies Mosé et Fulbé) et est la capitale du département de Doulougou. Elle est située à 45 km au Sud de Ouagadougou.
Le nom de la ville provient du moré dulgu, signifiant « callao ». La ville a été fondée par le naba Monmdé.


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